Ergebnisse zu Landwirtschaft und pflanzlicher Ernährung aus römischen Axialvillenanlagen im östlichen Gallien
Résumé
Zusammenfassung
Die römischen Axialvillenanlagen des Saar-Mosel-Raums und angrenzender Gebiete Galliens sind archäobotanisch bisher erst ungenügend erforscht. Lediglich aus der Villenanlage von Borg, Kr. Merzig-Wadern liegt aus dem Bereich der pars urbana eine repräsentative Probenserie vor. Kleinere Fundkomplexe verkohlter Pflanzenreste, deren archäobotanische Ergebnisse hier vorgestellt werden, liegen aus den Axialvillenanlagen von Peltre Les Rouaux (Moselle, F) und Liéhon villa de Larry (Moselle) vor, die im Umfeld des römischen Metz, der Divodurum mediomatricorum, eine wichtige Versorgungsfunktion innehatten. Die derzeit verfügbaren archäobotanischen Analysen zeigen, dass die repräsentativen Axialvillenanlagen wichtige landwirtschaftliche Betriebe waren, die mit Dinkel, Mehrzeil-Spelzgerste, Emmer, Einkorn, Saatweizen und Echter Hirse sowie den Hülsenfrüchten Erbse, Linse, Ackerbohne und eventuell Saatwicke ein breites Spektrum angebauter Kulturpflanzen aufwiesen. Neben Spelzgerste ist besonders die Bedeutung des Anbaus von Dinkel als wichtigem Brotgetreide hervorzuheben. Möglicherweise geht die Dominanz des Dinkelanbaus mit der Nutzung des vallus, der gallo-römischen Mähmaschine einher, mit der sich lediglich Dinkel erfolgreich und effizient ernten lässt. Für die Ernte von freidreschendem Saatweizen war der vallus dagegen nicht geeignet. Die großen Axialvillenanlagen sind daher als landwirtschaftliche Domänen zu interpretieren, auf deren Territorium vermutlich auch kleinere Höfe in Abhängigkeit von diesen großen Einheiten wirtschafteten. Mit ihren landwirtschaftlichen Nutzflächen und ihrer Flureinteilung prägten sie ein großes Territorium und mit ihrer Überschussproduktion trugen sie vermutlich wesentlich zur Versorgung der Städte, vici und des römischen Militärs in den benachbarten germanischen Provinzen bei.
Résumé
Dans le nord-est de la Gaule et les régions voisines les villae „à pavillons axiales alignés“ sont encore peu étudiées du point de vue carpologique. Seules les fouilles de la pars urbana de la villa de Borg, (Kr. Merzig-Wadern, Sarre, Allemagne), menées depuis 1989, ont été accompagnées d’un échantillonnage systématique pour des études carpologiques. Les villae à pavillons alignées de Peltre Les Rouaux et Liéhon villa de Larry ont également fourni des petits assemblages de macro-restes végétaux carbonisés, mais qui sont moins représentatifs. Ces grands domaines gallo-romains, situés dans les environs de Metz Divodurum mediomatricorum étaient importants pour la production agricole et l’approvisionnement des villes et vici. Les résultats carpologiques montrent que ces villae développaient une production agricole basée sur une multiculture de céréales épeautre, orge vêtue polystique, amidonnier, engrain blé tendre et millet commun) et légumineuses (pois, fèveroles, lentilles et probablement de la vesce cultivée). Parmi les céréales, l’orge vêtue polystique et l’épeautre étaient particulièrement importantes. La coïncidence de la culture dominante de l’épeautre dans les grands domaines de l’est de la Gaule avec des attestations de la moissonneuse gallo-romaine sur des stèles funéraires chez les Treveri et Remi est frappante. Le vallus était seulement adapté à la récolte de l’épeautre. Grâce à lui cette céréale pouvait être cultivée sur de plus grandes surfaces et être récoltée de manière plus efficace et plus économique. Par contre, le vallus n’était pas adapté pour la récolte du froment ou blé tendre. On doit interpréter les « villae à pavillons alignés » comme de grands domaines agricoles, noyau centrale d’un système agricole comprenant des fermes « satellites », petites exploitations et dépendances. Ces domaines de grande taille ont façonné le territoire et le paysage fortement anthropisé par des systèmes de parcellaires liés aux cultures céréalières. La production de surplus agricoles était sans destinée à l’approvisionnement des grandes villes et des nombreuses agglomérations secondaires de l’est de la Gaule, mais aussi à celui des militaires et des leurs familles dans les provinces germaniques voisines.