Le logement des esclaves des plantations à la Martinique au XVIIIe siècle
Résumé
In Martinique, in the 18th century, among notarial deeds concerning “habitations” (agricultural domains made up of plantations and buildings), less than a third party contains a description of buildings in which the housing of slaves is often neglected. This rarity was compensated with the exhaustive going through the notarial deeds from 1776 till 1789 which supplied so 355 deeds on habitations, with at least a description of the house to live, 72 of them depicting slave houses. “Slave huts” from 30 to 49 m2 prevail there, mostly wooden, in timber or “gaulettes” (woven wands), and generally covered with straw, joining so the testimonies of this time or former. However, notarial deeds show a richer and complex reality, with more diversified slave houses. They show besides that their rate of occupation was relatively low and that there were sometimes large buildings divided into several lodgings.
En la Martinica, en el siglo XVIII, entre las actas notariales que conciernen a « haciendas » (dominios agrícolas constituidos por plantaciones y edificios), menos del tercio contienen un documento descriptivo de los edificios en el cual la vivienda de los esclavos es a menudo descuidada. Esta rareza ha sido compensada por el despojo exhaustivo de los archivos notariales del 1776 al 1789 que abasteció así 355 actos sobre haciendas, por lo menos con un documento descriptivo de la casa principal, 72 de ellos que describían viviendas de esclavos. Las cabañas de esclavos de 30 a 49 m2 predominan allí, la mayoría de las veces de madera, en armazón o « gaulettes » (palos entretejidos con cañas), y preferentemente cubiertos de paja, reuniendo así los testimonios de libros de la época o ser más antiguas. Sin embargo, las actas notariales dan a ver una realidad más rica y compleja, con viviendas más diversificadas. Muestran además que su tasa de ocupación era relativamente baja y que existían a veces cabañas muy grandes divididos en viviendas.
A la Martinique, au XVIIIe siècle, parmi les actes notariés concernant des « habitations » (domaines agricoles constitués de plantations et de bâtiments), moins d’un tiers contiennent un descriptif des édifices dans lequel le logement des esclaves est souvent négligé. Cette rareté a été compensée par le dépouillement exhaustif des minutes notariales de 1776 à 1789 qui a fourni ainsi 355 actes sur des habitations, avec au minimum un descriptif de la maison à demeurer, 72 d’entre eux dépeignant des logements d’esclaves. Les cases d’esclaves de 30 à 49 m2 y prédominent, le plus souvent en bois, en charpente ou en gaulettes, et de préférence couvertes de paille, rejoignant ainsi les témoignages d’ouvrages de l’époque ou plus anciens. Cependant, les actes notariés donnent à voir une réalité plus riche et complexe, avec des logements plus diversifiés. Ils montrent en outre que leur taux d’occupation était relativement bas et qu’il existait parfois de très grandes cases divisées en logements.
Domaines
Histoire| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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| Commentaire | Texte revu avec images couleurs (Aix-en-Provence, 2017) |
