« Au-dessous du volcan ». Archéologie de la haute Amazonie, au pied des Andes
Résumé
"The interdisciplinary project “Zulay, the Pre-Columbian gate of Amazonia” was conducted from 2011 to 2014 in the Upper Pastaza, Ecuador. This investigation allowed to reveal the true nature of hills previously considered as artificial and to find remains of the oldest house of the whole Amazonia.
The Colline Moravia site, located at the edge of the river ravine, is settled on a hummock, huge volcanic fragment, and was inhabited on several occasions during almost 3000 years. Archaeo-botanical evidences were found indicating consumption of maize, manioc and cocoa, as ullucus, a plant from the highlands, which proves the importance of trade between Andean and Amazonia. More to East, the archaeological scraping of the Formative site of Pambay showed traces and features of ¾ of a large Indian house. A wooden post was exceptionally preserved in the anaerobic clay of the phreatic level. Totally new data have been obtained on the 3000 years old Amazonian habitat." (source éditeur)
"Le projet interdisciplinaire « Zulay, le portail précolombien de l’Amazonie » a été mené de 2011 à 2014 dans la vallée du haut Pastaza, en Équateur. Cette recherche a permis de révéler la véritable nature d’élévations considérées jusqu’alors comme artificielles et de mettre au jour des vestiges de la plus ancienne maison de toute l’Amazonie.
Le site de Colline Moravia, localisé au bord du ravin de la rivière, est implanté sur un hummock, énorme fragment volcanique, et fut occupé à diverses reprises durant près de 3000 ans. On y a retrouvé des indices archéo-botaniques de la consommation du maïs, du manioc et du cacao ainsi que d’ulluque, plante des hautes terres qui prouve l’importance d’échanges entre les Andes et l’Amazonie. Plus à l’est, le décapage archéologique du site Formatif de Pambay a révélé les traces et les vestiges des trois-quarts d’une grande maison amérindienne. Là, un poteau de bois s’était conservé de manière exceptionnelle dans l’argile anaérobie au niveau de la nappe phréatique. Des données totalement nouvelles ont ainsi été obtenues sur l’habitat amazonien d’il y a trois millénaires." (source éditeur)