La représentation de l’espace chinois et des populations non chinoises dans l’historiographie traditionnelle chinoise hérite et transmet des modèles figés. Le cas des Man, et de l’un de leurs espaces de peuplement autour du cours moyen du fleuve Bleu, le Jingzhou, permet de mesurer l’évolution de cette représentation survit à leur intégration dans l’empire de l’Antiquité tardive jusqu’aux Tang. Les sources analysées sont les notices sur les peuples étrangers et les traités géographiques des Histoire dynastiques écrites du IIIe au VIIe siècle.