Proportions vs dimensions: shedding a different light on the analysis of 3D datasets
Résumé
In the last decades, many methods (e.g., digital photogrammetry, laser scanning, dense image matching, etc.) have been introduced that result in a renewed capacity of academics to produce large 3D datasets. Naturally research objectives, technological suites, levels of accuracy expected, or scales of objects under scrutiny strongly vary-hence a wide range of "outputs" corresponding to various data interpretation strategies. But with that renewed capacity a methodological question emerges: does the "massive amount" of 3D data a survey results in really corresponds to the analytical need? Ultimately, is the added-value of "going massive" undeniable? We argue that this capacity to "go massive" can also open opportunities to investigate new analytical filters. We base on the idea that more 3D data does not imply abandoning our capacity to synthesize-low cost survey suites can in fact give us a chance to revisit fundamental metrics in the history of architecture: proportions, rather than exhaustive dimensioning. We investigate how a low-res 3D point cloud can be re-read with the aim of identifying simple ratios and geometric relations, in other words of extracting meaningful architectural features, in the context of a citizen-science initiative. The paper underlines the cognitive potential of reading proportions in the history of architecture (both at design and analysis levels) and focuses on an experimentation conducted on a set of "comparable" edifices. The approach exemplifies a shift from a one-shot, exhaustive documentation of
Au cours des dernières décennies, de nombreuses méthodes (photogrammétrie numérique, balayage laser, etc.) ont été introduites qui ont permis aux acteurs du champ patrimonial au sens large de renouveler leur capacité de produire de grands ensembles de données 3D. Naturellement, les objectifs de recherche, les suites technologiques, les niveaux de précision attendus ou les échelles des objets examinés varient fortement - d'où un large éventail de «résultats» correspondant à diverses stratégies d'interprétation des données.
Mais avec cette capacité renouvelée, une question méthodologique se pose: la «donnée 3D massive» résultant de tels protocoles de relevé correspond-elle vraiment au besoin analytique?
Nous partons du principe que produire « plus de données 3D » n'implique pas d'abandonner notre capacité à synthétiser – et illustrons comment un nuage de points 3D basse résolution peut être relu dans le but d'identifier des rapports simples et des relations géométriques, c'est-à-dire d'extraire des caractéristiques architecturales significatives, dans le cadre d'une initiative « science citoyenne ».
L'article souligne le potentiel cognitif des proportions dans la lecture de l'architecture et se concentre sur une expérimentation menée sur un ensemble d'édifices «comparables». L'approche illustre le passage d'une documentation exhaustive et unique d'un édifice à un flux de travail dédié au décodage et à la visualisation des relations au sein d'une collection.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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