« Le vin de l’autre. Introduction »
Résumé
(with Sonia Goldblum and Michel Faure), “Le vin de l’autre. Introduction” [“The Wine of the Other. Introduction”], Sonia Goldblum, Michel Faure, Thomas Nicklas, Frédérique Toudoire-Surlapierre and Augustin Voegele (Eds.), Vin et altérité. Le vin à l’épreuve des sciences humaines [Wine and Otherness in the Human Sciences], Reims, Éditions et Presses Universitaires de Reims, 2019, p. 7-20
As a reflection of a terroir and a landscape, as an emblem of a region, a nation or a civilisation, wine also facilitates a rapprochement between cultural dimensions that we are used to distinguishing in our ordinary representations (human/divine, human/animal, noble/vulgar, beautiful/monstrous, natural/artificial). It is a vector of otherness, an invitation to reach out to others, to modify or alter our vision of the world, to cross not only regional and national borders, but also the threshold separating the profane from the sacred. In an attempt to untangle the many affinities between wine and otherness, it was essential to combine the thoughts of professionals specialising in the world of vine and wine with those of researchers from many areas of the humanities and social sciences, from history to economics, linguistics, semiotics, information and communication sciences and literary criticism.
Reflet d’un terroir et d’un paysage, emblème d’une région, d’une nation ou d’une civilisation, le vin facilite aussi le rapprochement entre des dimensions culturelles que nous sommes habitués à distinguer dans nos représentations ordinaires (humain/divin, humain/animal, noble/vulgaire, beau/monstrueux, naturel/artificiel). Il est ainsi vecteur d’altérité, il invite à aller vers l’autre, à modifier ou altérer sa vision du monde, à franchir non seulement les frontières régionales et nationales, mais également le seuil séparant le profane du sacré. Pour tenter de démêler l’écheveau des multiples affinités entre vin et altérité, il était donc indispensable d’associer les réflexions de professionnels spécialistes du monde du vin à celles de chercheurs issus de nombreux secteurs des sciences humaines, de l’histoire à l’économie en passant par la linguistique, la sémiotique, les sciences de l’information et de la communication ou encore la critique littéraire.