On propose ici un relevé aussi exhaustif que possible des lieux où le thème de l'islam apparaît, dans l’œuvre de Pierre Boaistuau. Le morceau de loin le plus long et le plus intéressant se trouve dans l’Histoire de Chelidonius Tigurinus, et plus précisément, dans une digression du septième chapitre. C’est pourquoi une attention toute particulière est portée à cette digression. Après en avoir résumé le contenu et présenté les sources, dans ce qui pourrait constituer l’ébauche d’un apparat critique, on compare les lectures prétendues de l’auteur sur l’islam et ses lectures réelles, puis on tente de comprendre la place problématique qu’occupent les pages concernées dans l’architecture générale de l’ouvrage.