Debt and democracies. The order of debt, the Greek and Lebanese examples. On the ‘Defence of wealth’, part 2
Dette et démocraties. L'ordre de la dette, les exemples grecs et libanais : sur la "Défense de la richesse", part 2
Résumé
The debt issue returned to centrality after the 2008 crisis and even more so under the impact of the COVID 19 pandemic, with governments making considerable spendings. An attempt of synthesis between the institutionalist approach and Jeffrey Winters’ framework of analysis on the defence of wealth is at the heart of this contribution which tries to show how institutions create a more favourable environment for creditors, much more effectively than through violence. From this would be born a paradox, that of seeing the spreading, in democratic societies, of unprecedented disparities in wealth.
Dans le cadre des relations internationales, le traitement de la question de la dette permet, notamment dans l’Union européenne, de consolider de façon autoritaire un ordre aussi inégalitaire qu’économiquement inefficace. Laboratoire à la fois économique, politique et social, la Grèce est le symbole même du pouvoir destructif de la structure proto-fédérale. La crise du Liban, par ailleurs, révèle l’existence d’un parti des banques, au sein d’un capitalisme essentiellement politique, préférant un statu quo mortifère, cas limite d’oligarchie libérale affranchie de toute éthique démocratique.
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