L’ensemble du dossier examiné ici semble indiquer qu’à partir du rattachement de la Babylonie à l’empire achéménide, on trouve des modifications dans l’architecture urbaine de Babylone, et des villes de son voisinage : d’une part, les clauses accompagnant la construction ou la reconstruction des maisons se font beaucoup plus détaillées, et, d’autre part, à côté du système prédominant de maisons accolées par leurs murs mitoyens, on édifie des maisons encloses dans un espace plus aéré où la séparation d’avec l’extérieur se fait par une clôture de roseaux ou de nervures de palme et non plus par un mur en briques ou en pisé. L’espace intérieur est réparti différemment, mais la partie servant à l’habitation est toujours faite en briques, et l’on indique de manière très précise comment on renforce la cohésion interne de la base des murs par la mise en place de nattes de roseaux et de planches ou de poutres en bois. Ce système était déjà connu, mais réservé, à l’époque néo-babylonienne, à des grands édifices religieux ou militaires.