Re-assessing the explanatory potential of the alienability contrast - HAL Accéder directement au contenu
N°spécial de revue/special issue Linguistics Année : 2023

Re-assessing the explanatory potential of the alienability contrast

Résumé

The central topic of the present special issue is the contrast between alienable and inalienable possession, and how this contrast is reflected in the grammars and lexicons of natural languages. The introduction sketches the historical background of the alienability contrast in the linguistic literature and points to a number of biases that need to be overcome in order to (1) advance our understanding of the contrast and (2) face the limits of its explanatory potential. Specifically, the introduction as well as the contributions to the present issue propose to move beyond prototypical possessive relationships (ownership, part-whole, and kinship relations), prototypical possessor categories (human possessors) as well as prototypical possessee categories (artifacts, body-parts and kin). In addition, the issue contains three contributions dealing with Amazonian languages, thus filling in an important gap in previous crosslinguistic studies on possession. The data presented in the special issue show that many morphosyntactic phenomena that have been explained in terms of the alienability contrast – or are amenable to such explanations – cannot be reduced to it, and are sometimes even better described without recourse to alienability at all. The present article thus concludes that the alienability contrast is at best regarded as a heuristic tool in exploring linguistic data, and cautions that, if used as the only explanatory principle, it could actually hamper an adequate description of the data.
Le thème de ce numéro spécial est le contraste entre possession aliénable et inaliénable, et la manière dont ce contraste se reflète dans les grammaires et les lexiques des langues naturelles. L’introduction décrit le contexte historique du contraste d’aliénabilité dans la littérature linguistique et souligne un certain nombre de biais qui doivent être dépassés afin (1) de faire progresser notre compréhension du contraste et (2) de faire face aux limites de son potentiel explicatif. Plus précisément, l'introduction ainsi que les contributions au présent numéro proposent d'aller au-delà des relations possessives prototypiques (propriété, partie-tout et relations de parenté), des catégories prototypiques de possesseurs (possédants humains) ainsi que des catégories prototypiques de possédés (artefacts, corps- parties et parents). En outre, le numéro contient trois contributions traitant des langues amazoniennes, comblant ainsi une lacune importante des études translinguistiques antérieures sur la possession. Les données présentées dans ce numéro spécial montrent que de nombreux phénomènes morphosyntaxiques qui ont été expliqués en termes de contraste d’aliénabilité – ou se prêtent à de telles explications – ne peuvent y être réduits, et sont parfois même mieux décrits sans recourir du tout à l’aliénabilité. Le contraste d’aliénabilité est au mieux considéré comme un outil heuristique dans l’exploration des données linguistiques, et s’il est utilisé comme seul principe explicatif, il pourrait en réalité entraver une description adéquate des données.
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  • HAL Id : halshs-04293097 , version 1

Citer

An van Linden, Françoise Rose. Re-assessing the explanatory potential of the alienability contrast. Linguistics, 61 (6), 2023. ⟨halshs-04293097⟩
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Dernière date de mise à jour le 28/04/2024
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