Il s'agit de discuter le positionnement critique du travail de D. Vernant en philosophie du langage lorsqu'en défendant une approche praxéologique, il en vient à contester l'analyse offerte par Austin du niveau illocutoire, en lui reprochant d'oublier la centralité de la dimension perlocutoire. L'enjeu du texte est notamment de montrer l'aspect intrinsèquement dialogique de la réalisation de l'acte illocutoire qui, à ce titre, intègre tout un ensemble de dimensions praxéologiques.