La face cachée de la famille Koechlin
Résumé
La rédaction de soixante-trois notices Koechlin pour le tome 3 du Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, dirigé par Patrick Cabanel et André Encrevé offre l’occasion, comme cela a déjà été fait pour les Dollfus, d’étudier une face cachée de cette famille, celle qui n’a pas été prise en compte par le Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne ou le Dictionnaire de biographie française. Ils descendent tous de Samuel (1719-1776), cofondateur de la première fabrique d’indiennes de Mulhouse en 1746 et, pour la plupart, de quatre de ses fils, Jean, Jacques, Hartmann et Josué. La troisième génération est celle de l’apogée de la famille à Mulhouse. La guerre de 1870 crée une rupture qui les amène à quitter l’Alsace. Perdant le contrôle de la plupart de leurs entreprises historiques, ils excellent comme ingénieurs, particulièrement innovants dans les technologies de la deuxième révolution industrielle et au-delà, mais partagent avec les Dollfus et les Schlumberger une rare capacité de renouvellement, avec une dominante artistique pour les Koechlin, et de rebond à plusieurs générations de distance et dans des lignées qui n’ont plus que des rapports familiaux lointains entre elles.
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