How to Curb Investments in Chinese Technology: Initiatives and Debates in the United States
Limiter les investissements technologiques vers la Chine : Initiatives et débats aux États-Unis
Résumé
In a continuation of U.S. efforts to slow China's development and acquisition of strategic technologies, Washington has imposed new restrictions on American investment in Chinese technology sectors such as artificial intelligence (AI), quantum, and semiconductors.
On August 9, 2023, President Biden issued an unprecedented executive order, announcing notification requirements and prohibitions for U.S. tech investments in China.
Three sectors are targeted: semiconductors, quantum information technology, and artificial intelligence.
Washington’s main concern is that these investments are accompanied by technology transfers and “intangible benefits” contributing to the development of Chinese military capabilities.
This concern, first voiced in the 1980s, has received a heightened political response since 2018.
Considering the emerging consensus in Congress and the multiplication of bills, further measures are likely to be adopted in the coming months.
The European Union and certain Member States are beginning to reflect on the consequences of U.S. measures, and on the relevance of adopting their own tools to control investment in China.
Dans la continuité des efforts américains pour ralentir le développement et l'acquisition par la Chine de technologies stratégiques, les États-Unis ont imposé de nouvelles restrictions sur les investissements américains dans les secteurs technologiques chinois comme l'Intelligence artificielle (IA), le quantique et les semi-conducteurs.
Le 9 août 2023, le président Biden a publié un décret inédit, annonçant des interdictions et exigences de notification pour les investissements américains en Chine dans les technologies.
Trois secteurs sont concernés : les semi-conducteurs, le quantique et l’Intelligence artificielle.
La principale inquiétude de Washington est que ces investissements s’accompagnent de transferts de technologies et de « bénéfices intangibles » contribuant au développement des capacités militaires chinoises.
Exprimée dès les années 1980, cette inquiétude a fait l’objet d’une attention et d’une réponse politique croissante depuis 2018.
Le consensus émergent au Congrès et la multiplication des projets de lois rendent probable l’adoption d’autres mesures dans les prochains mois.
L’Union européenne et certains États membres commencent à réfléchir aux conséquences des mesures américaines et à la pertinence d’adopter leurs propres outils de contrôle des investissements en Chine.
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