Les études à Paris et à Munich du peintre alsacien Gustave Stoskopf (1887-1894)
Résumé
Les deux documents publiés ici, la correspondance entre Gustave Stoskopf (1869-1944), qui étudie la peinture à Paris, et sa mère Caroline, restée en Alsace, d’une part, et les 24 récits autobiographiques sur la vie d’artiste à Paris (placés dans des encarts) d’autre part, apportent un témoignage qui peut intéresser le lecteur à différents titres :
- La formation des jeunes artistes dans les académies parisiennes à la fin du XIXe siècle (en l’occurrence Colarossi et Julian) et à Munich, les étapes de leur cursus (École des Beaux-Arts, jurys, Salon, etc.), leurs professeurs, leurs coutumes estudiantines (bizutage, chahuts, etc.).
- La découverte de la vie parisienne et de la vie politique française par un jeune provincial, originaire de l’Alsace allemande à l’époque de Boulanger.
- La construction d’une identité alsacienne par les échanges avec une mère très au fait de la situation politique en Alsace.
- La vie quotidienne dans une petite ville (Brumath) de l’Alsace allemande.
- La relation entre une mère attentive et inquiète et son fils qui porte ses espoirs.
- La langue des épistoliers, un français truffé de germanismes et d’alsacianismes.
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