Secrets disclosed, dances hidden: three uses of Facebook by Mongolian dancers
Secrets divulgués, danses cachées : Trois utilisations de Facebook par des danseurs mongols
Résumé
This article questions the notion of secrecy in online dance practices, through
the example of Mongolian dances. The author starts from the observation that, in the field, dancers are reluctant to let the ethnographer film their dances. However, with the Covid-19 pandemic, everyone began to publish on Facebook, without restriction of access, the “secrets” of their dances. Through the coexistence of diverse uses of the Internet, disclosure reveals as much by what it shows as by what it strives to keep hidden. The theoretical framework of this article, inspired by a pragmatic anthropology of ritual secrecy, allows us to question the nature of knowledge in dance. The choice of three cases on Facebook leads to hypotheses on the use of digital media by actors in the field in a dialectic of disclosure and secrecy
Cet article interroge la notion de secret dans les pratiques dansées mises en ligne sur le web, à travers l’exemple des danses mongoles. Alors que, sur le terrain, les danseurs sont réticents à laisser filmer leurs danses par sens d’un certain secret, la pandémie de Covid-19 a vu se multiplier la diffusion en ligne des vidéos de danse. À travers la coexistence d’usages diversifiés d’internet, la divulgation révèle autant par ce qu’elle montre que par ce qu’elle s’évertue à garder caché. Le cadre théorique de cet article, inspiré d’une anthropologie pragmatique du secret rituel, permet d’interroger la nature des savoirs en danse.
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