Ce diagnostic a porté sur une importante surface de 23 hectares, en position de terrasse alluviale supérieur de la Loire, à l’écart de la zone inondable. Le substrat alluvial d’origine glaciaire est partout sub-affleurant. Une légère dépression linéaire méridienne coïncide avec un substrat sablo-graveleux plus argileux recoupé par une série de fossé moderne en liaison avec un petit plan d’eau actif en période hivernale. Quelques tessons indiquent que cette pièce d’eau fonctionnait déjà à l’époque médiévale. La période antique est la seule autre période représentée, sous la forme d’une petite nécropole rurale composée d’une douzaine de tombes, dégagées dans le cadre d’une fenêtre de décapage, en liaison avec les indices probant d’une voirie rurale lui donnant accès. Ce tracé antique a pu être repéré sur plusieurs centaines de mètres, notamment au travers d’ornières caractéristiques. Une fenêtre de décapage a permis de circonscrire un espace contigu à la voie et comprenant plus de dix tombes arasées sous la surface de labours et espacées de moins de deux mètres les unes des autres. Les offrandes funéraires des crémations, en liaison avec des ossuaires sur 3 des 4 tombes fouillées, ont permis d’indiquer que le fonctionnement de cette petite nécropole s’étend du Ier au second siècle de notre ère. En dehors de la pièce d’eau saisonnière, le secteur se caractérise par des sols ingrats dit de varenne.