récente d'une nouvelle marque sur une épave des Baléares, cet article propose de reprendre le dossier des marques inscrites sur les coques des navires romains. Les marques de montage, souvent observées, ne sont pas prises en compte. Seules les inscriptions, dont le développement conduit à de possibles anthroponymes et donc à des individus, sont ici étudiées. Ces marques ont été interprétées jusqu'à présent comme celles des fabri navales, des charpentiers de marine, qui construisaient le bateau. Or l'épave Saint-Gervais 3, où les inscriptions de deux anthroponymes coexistent sans qu'aucune des pièces concernées soit en remploi, nous a conduites à proposer une nouvelle hypothèse, qui verrait dans certaines marques les noms des commanditaires des bateaux. L'article propose aussi de revenir sur la chaîne opératoire qui va de l'arrivée du bois équarri dans les chantiers navals à la mise à l'eau du bateau.