From the regime of the city to the castra at the beginning of the High Middle Ages in Mediterranean Gaul (5th-8th centuries). Another state of the research and some perspectives.
Du régime de la cité aux castra du début du haut Moyen Âge en Gaule méditerranéenne (Ve-VIIIe siècles). Encore un état de la recherche et quelques perspectives.
Résumé
In addition to the late-imperial fortifications of old or new cities, the territories of ancient Gaul experienced a new movement of perching and fortification of housing during the 5th and 6th centuries. In an attempt to overcome the security emotion often assigned by traditional historiography to these establishments, this communication presents the results of a program initiated by the CNRS on the scale of the former provinces of Narbonne and the Rhone Valley during these last decades. In turn, the questions of the exact form of these new places, agglomerations, villages or privileged residences are raised, but also of the morphology of the habitats that they bring together, of the economic facilities and of the service functions that they can accommodate. Chronological questions are also addressed. A final chapter emphasizes the territorial aspects that can result from them. Places of power and might established at the end of the empire and during the first kingdoms, these places that archaeology is now able to better identify, were able to have lasting and significant destinies until the rise of a new Middle Ages that became seigneurial. The contribution finally invites us to free ourselves from certain paradigms.
En sus des fortifications tardo-impériales de vieilles ou de nouvelles cités, les territoires de l’ancienne Gaule ont connu un nouveau mouvement de perchement et de fortification de l’habitat durant les Ve et VIe s.
En tentant de dépasser l’émotion sécuritaire souvent assignée par l’historiographie traditionnelle à ces établissements, cette communication restitue les résultats d’un programme initié par le CNRS à l’échelle des anciennes provinces de narbonnaise et de la vallée du Rhône durant ces dernières décennies.
Tour à tour sont évoquées les questions de la forme exacte de ces nouvelles places, agglomérations, villages ou résidences privilégiées, mais aussi de la morphologie des habitats qu’elles regroupent, des équipements économiques et des fonctions de service qu’elles peuvent accueillir.
Ce sont également les questions chronologiques qui sont abordées. Un dernier chapitre insiste sur les aspects territoriaux qui peuvent en découler. Lieux de pouvoir et de puissance mis en place à la fin de l’empire et durant les premiers royaumes, ces places que l’archéologie parvient à mieux identifier désormais, ont pu avoir des destins durables et significatifs jusqu’à l’essor d’un nouveau Moyen Âge devenu seigneurial. La contribution invite finalement a se libérer de certains paradigmes.