Matter and Material: Red Deer antler exploitation during the Mesolithic at Clos de Poujol (Aveyron, France)
Résumé
At Clos de Poujol, dated from 8,300 to 7,200 cal. BC, thousands of small burnt fragments of Cervid antler were identified in the faunal material recovered from the sorting of the sieving. Only a very small number of items had initially been identified as part of a bone and antler industry and the proportion of Red Deer bone remains is very low in the faunal assemblages. How to interpret this situation? On the one hand, antlers - considered as a Cervid skeletal part - are relevant to any zooarchaeological study. On the other hand, they are of interest to the specialist of osseous industry as an exploited material (item or waste). As indirect evidence, these remains can help to understand the nature of archaeological deposits and the status of the site. A study of the osseous material integrating the economic, technological and contextual aspects provides clues on the ways to articulate the technological and economic systems. Our analysis documents a strategy of Red Deer exploitation characterized by two distinct procurement patterns: hunting of young females or stags in cast antler stage, on the one hand, and collecting of shed antlers, on the other hand. Such procurements, if embedded, could have taken place at the end of winter or during the spring. As it was not possible to reconstruct the whole chaîne opératoire (stricto sensu), assumptions were made, based on an assessment of the minimal number of antlers, the under-representation of antler tips and the composition of antler and bone industry, in order to figure out if shed antlers were brought to the site complete or not, how they were transformed (manufacturing and combustion process), and eventually if some parts were taken away.
Cette étude tente d'expliquer le paradoxe apparent des ensembles fauniques mésolithiques du Clos de Poujol datés entre 8 300 et 7 200 cal. BC : des milliers de petits fragments de bois de Cervidé ont été recueillis au cours des tris des refus de tamis, alors que les ossements de Cerf élaphe (Cervus elaphus) sont très peu abondants et que seuls quelques os et bois de Cerf ont été travaillés. A partir d'une interrogation sur le statut de ces vestiges en bois de Cervidé (matière rejetée inutilisée, restes de matériau travaillé, voire résidus de combustible), une étude des ensembles fauniques a été menée, intégrant les données archéozoologiques, technologiques et archéologiques. L'analyse met en évidence un schéma d'exploitation du Cerf caractérisé par deux modes d'approvisionnement distincts : chasse de quelques jeunes animaux (biches ou mâles décoiffés) et collecte de bois de chute. De telles acquisitions, si elles furent intégrées, pourraient avoir eu lieu à la fin de l'hiver ou au début du printemps. A défaut de pouvoir reconstituer une chaîne opératoire complète, nous avons proposé des hypothèses relatives aux modalités d'introduction et de transformation des bois sur le site et à leur éventuel emport, à partir d'une estimation quantitative du nombre minimal de ramures, du déficit en pointes d'andouiller et de la composition de l'industrie en bois de Cerf et en os.
Origine | Publication financée par une institution |
---|