Cette communication vise à présenter les résultats finaux d’une recherche collective menée, en France, de 2015 à 2016, sur les « impacts des mesures de préservation des grands sites naturels ». Celle-ci se proposait de réfléchir à l’articulation entre protection des milieux et ouverture au public, dans le cas particulier d’espaces naturels remarquables dont les qualités et l’urgence de la préservation avaient été reconnus par l’État à travers le classement au titre de la loi de 1930. Elle reposait sur l'analyse comparative de 7 sites naturels protégés (sites classés au titre de la loi de 1930), sites bénéficiant tous d’une très forte notoriété et faisant l’objet d’une fréquentation importante et en augmentation : les sites de la Pointe du Raz en Cap Sizun et de la Sainte Victoire (labellisés Grand site de France dès 2004), le site du massif du Canigou dont la labellisation était alors récente GSF (2012), le site de la dune du Pilat dont la labellisation était escompté au terme de l'opération de restauration "de l'esprit des lieux" en cours, les sites pyrénéens de Gavarnie et de Néouvielle aux itinéraires de patrimonialisation singuliers, enfin le site des Bouillouses-Lannoux-Camporells où un processus de patrimonialisation était émergent.