La presse au service de la féminisation du pouvoir. Construction et évolution de l’image de Marie-Christine de Bourbon-Siciles dans la Gaceta de Madrid (1829-1834)
Résumé
El 9 de diciembre de 1829, Fernando VII, todavía sin descendencia, tras casarse y enviudar tres veces, contrajo matrimonio con María-Cristina de Borbón Dos Sicilias con la cual tuvo dos hijas: Isabel (en octubre 1830) y Luisa Fernanda (en enero 1832). El 3 de abril de 130, o sea unos escasos meses antes de que naciera la primera, se publicó en la Gaceta de Madrid la Pragmática Sanción del 29 de marzo que abolió la Ley sálica (instaurada en 1713 por Felipe V). El 6 de octubre de 1832, en un contexto muy inestable, el rey, enfermo, entregó las riendas del poder a su “amada esposa”. María Cristina pasaba a ser reina gobernadora antes de asumir, tras la muerte del rey (el 29 de septiembre de 1833), la Regencia que provocó la primera guerra carlista. Se demuestra en este artículo, cómo se utilizó la prensa oficial para estrechar el vinculo entre María Cristina y los españoles, labrando su imagen de reina (consorte, gobernadora, y finalmente regente) y cómo, se podía percibir en esta feminización circunstancial en lo más alto del poder la promesa la promesa de la feminización de una sociedad en plena mutación.
Le 9 décembre 1829, Ferdinand VII d’Espagne, toujours sans descendance après trois mariages et autant de veuvages, épousa Marie-Christine de Bourbon- Deux Siciles qui lui donna deux filles : Isabelle (en octobre 1830), puis Louise Fernande (en janvier 1832). Le 3 avril 1830, soit quelques mois avant la naissance de la première, fut publiée dans la Gazette de Madrid la Pragmatique sanction du 29 mars qui abolissait la Loi salique (instaurée en 1713 par Philippe V). Le 6 octobre 1832, dans un contexte particulièrement instable, le Roi, malade, confia les rênes du pouvoir à sa « bien-aimée épouse». Marie Christine devenait ainsi « Reine gouvernante » (gobernadora) avant d’assumer, à la mort du roi (le 29 septembre 1833), la Régence qui donna lieu à la première guerre carliste. Cet article montre comment la presse officielle fut utilisée pour rapprocher Marie Christine de son peuple en façonnant son image de reine (consort, gouvernante, puis régente), et comment la féminisation circonstancielle au plus haut de la gouvernance pouvait apparaître comme une promesse de féminisation d’une société pour lors en pleine mutation.
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