"'Le Sentiment est tout, le droit rien !' Flaubert contre la Commune"
Résumé
Cet article explore, à partir de sa correspondance, l’attitude de Flaubert envers la Commune de Paris. Une première partie étudie les modalités précises de l’aversion de Flaubert pour
l’insurrection parisienne, en analysant ses positions au prisme du « libéralisme » dont il se
réclame. Une deuxième partie montre comment, par souci de distinction, Flaubert cherche à se tenir à distance d’un discours versaillais trop univoque et évite de faire corps avec ceux qu’il considère comme des bourgeois réactionnaires. Une troisième partie revient sur son débat avec George Sand à l’automne 1871 : Sand et lui incarnent en effet deux manières différentes, et parfois peu compatibles, d’être hostile à la Commune.
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