Un palais pour les facultés. Grenoble (1879-1966) - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2024

Un palais pour les facultés. Grenoble (1879-1966)

Résumé

Without a real university tradition, Grenoble struggled to house the faculties of law, literature and science created between 1808 and 1811 as part of the imperial university. Initially scattered in makeshift housing, they were grouped together under the Restoration in part of a former convent in the city centre. From the middle of the 19th century, complaints of multiplication, but it was not until the beginning of the 3rd Republic that the city of Grenoble decided to release the funds necessary for the construction of a "university palace, on the edge of the new administrative square next to the Prefecture, the Museum-Library or the Military Command built at the same time. Very quickly, however, the building also proved too cramped, particularly after the 1896 law, by freeing up local initiatives, allowed the new University of Grenoble to develop new activities. With the growth in student numbers and the development of laboratories, the building exploded and the faculties spread throughout the city, taking advantage in particular of the reassignment of religious buildings after 1905, the legacies of generous donors or new municipal initiatives. In 1942, all the services of the Faculty of Sciences had definitively left the building.The explosion in student numbers after the Second World War did the rest. Alternative solutions were sought from the end of the 1950s. The authorities finally decided in favour of an American-style campus. In 1962, the first building of the new Saint-Martin-d’Hères campus was inaugurated. In 1965, the law and literature faculties moved there in turn, abandoning the city centre where the old Palais remains almost disused today.
Sans véritable tradition universitaire, Grenoble peine à loger les facultés de droit des lettres et des sciences créées entre 1808 et 1811 dans le cadre de l’université impériale. D’abord dispersées dans des logements de fortune, elles sont regroupées sous la Restauration dans une partie d’un ancien couvent du centre ville. Dès le milieu du 19e siècle, les plaintes de multiplient, mais il faut attendre les débuts de la 3e république pour que la ville de Grenoble se décide à libérer les crédits nécessaires à la construction d’un « palais universitaire, en bordure de la nouvelle place administrative à côté de la Préfecture, du Musée-bibliothèque ou di Commandement militaire construits au même moment. Très vite cependant, le bâtiment se révèle lui aussi trop exiguë, particulièrement après que la loi de 1896, en libérant les initiatives locales, ne permette à la nouvelle université de Grenoble de développer de nouvelles activités. Avec l’essor des effectifs étudiants et le développement des laboratoires, le bâtiment explose et les facultés essaiment dans toute la ville, profitant notamment de la réaffectation de bâtiments religieux après 1905, des legs de généreux donateurs ou de nouvelles initiatives municipales. En 1942, tous les services de la faculté des sciences ont définitivement quitté le bâtiment. L’explosion des effectifs étudiants après la Seconde Guerre mondiale fait le reste. Dès la fin des années 1950, des solutions alternatives sont cherchées. C’est en faveur d’un campus à l’américaine que tranchent définitivement les autorités. En 1962 est inauguré le premier bâtiment du nouveau campus de Saint-Martin-d’Hères. En 1965, les facultés de droit et lettres s’y installent à leur tour, abandonnant le centre vile où l’ancien Palais reste aujourd’hui quasi désaffecté.

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  • HAL Id : halshs-04849498 , version 1

Citer

René Favier. Un palais pour les facultés. Grenoble (1879-1966). 2024. ⟨halshs-04849498⟩
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