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Article dans une revue Romantisme : la revue du dix-neuvième siècle Année : 2004

Les Petits romantiques et le rococo : éloge du mauvais goût

Résumé

Pendant toute la première moitié du XIXe siècle, le terme Rococo renvoie à tout ce qui est dépassé, désuet, ridicule. Cependant, sous la monarchie de Juillet, l’art du XVIIIe siècle suscite certains commentaires qui laissent entrevoir un changement à la fois dans le regard que la nouvelle génération romantique porte sur le passé, et dans l’évolution de sa propre esthétique. Le goût pour les formes libres et sinueuses, la valorisation de la fantaisie et le refus d’un art utilitaire, par lesquels se caractérise le nouveau romantisme, favorisent la reconnaissance d’un art capricieux et ludique. Gautier, Janin, Borel, Houssaye, mais aussi Hugo ou Sainte-Beuve, éprouvent une certaine fascination pour l’architecture et les auteurs oubliés du passé. Si cette mode du rococo reste associé à un goût pour un art secondaire, elle se révèle pleinement révélatrice de l’avènement de nouvelles valeurs esthétiques qui font toute l’originalité de ces écrivains.
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Citer

Catherine Thomas-Ripault. Les Petits romantiques et le rococo : éloge du mauvais goût. Romantisme : la revue du dix-neuvième siècle, 2004, 123, pp.21-39. ⟨halshs-01271896⟩
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Dernière date de mise à jour le 28/04/2024
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