Nous nous interrogeons sur le lien entre la consonance et les dissonances dans le roman Hyperion de Hölderlin, et en particulier sur la citation grecque d’Héraclite (εν διαφερον εαυτῳ) tirée du Banquet de Platon. Dans quelle mesure cette parole héraclitéenne sur la musique permet-elle de comprendre en quoi consiste « l’essence de la beauté » ? Infléchissant Platon qui envisage l’unité comme une sorte d’identité, Hölderlin insiste sur la tension inhérente à l’individu pour viser l’unité.