Ce numéro de la REMI est consacré à des travaux de chercheurs espagnols, suisses, israéliens et français dont les articles font une large part à des questionnements liés aux transformations sociales de populations construites par les anciennes et les nouvelles migrations.

Dans une première partie, les différents auteurs centrent leur réflexion sur les discriminations sur le marché du travail, le traitement des inégalités dans le système scolaire, les adaptations des pratiques religieuses à l'exil et enfin l'évolution des logiques présidant aux politiques d'accueil des réfugiés.

Dans une seconde partie, les mobilités accrues des populations et les conséquences sociales et politiques qu'elles entraînent sont analysées dans deux régions du monde. En Libye d'abord où les circulations migratoires contribuent à l'extension et à la fragmentation des agglomérations et à l'organisation de réseaux d'échanges actifs qui sont aussi lieux de brassage social par-delà les clivages ethniques, en Israël ensuite avec l'immigration des juifs russes et leur redistribution dans l'espace israélien et dans les colonies