Spatialization of coastal stakes under the influence of the erosion hazard, observed and scenarized according to climate change (Pays de la Loire, W France)
Spatialisation des enjeux côtiers sous l’emprise de l’aléa érosion observé et scéna-risé en fonction des changements climatiques en région Pays de la Loire
Résumé
Sandy coasts are particularly mobile spaces, both in time and space. Their sensitivity to coastal hazards, whether natural or anthropogenic, leads to the study of their functioning and their response to climate change in the short, medium and long term. It is essentially the extreme events that have occurred since the end of the 1990s, and more particularly the Xynthia storm in February 2010, that have raised awareness of the need to step up research on erosion hazards and the associated issues.
In a context where public policies are increasingly based on integrated coastline management, this work aims to increase knowledge of the erosion hazard and its impact on sandy coasts and coastal issues. This coastal erosion process is thus studied in its various temporal dimensions. The analysis focuses on its past dynamics; on the one hand in the long term (since 1950), and on the other hand, in the short term through the measurement of the impacts of extreme events such as Lothar and Martin (1999) or Xynthia (2010). The prospective dimension is also addressed through the projection of the shoreline, with a particular interest in estimating the uncertainties induced by the approach. A coastal vulnerability index is also produced, mobilising all of the results from the above-mentioned approaches, in order to identify vulnerable sectors in the region and to measure the exposure of issues to the erosion hazard.
Les côtes sableuses sont des espaces particulièrement mobiles, à la fois dans le temps et dans l’espace. Leur sensibilité face aux aléas côtiers, qu’ils soient naturels ou anthropiques, incite à étudier leur fonctionnement ainsi que leur réponse face aux changements climatiques et ce, à court, moyen et long termes. Ce sont essentiellement les évènements extrêmes survenus depuis la fin des années 90, et plus particulièrement la tempête Xynthia en février 2010, qui ont éveillé les consciences quant à la nécessité d’accentuer les recherches sur l’aléa érosion et les enjeux associés.
Dans un contexte où les politiques publiques s’inscrivent de plus en plus dans une gestion intégrée du trait de côte, ces travaux visent à renforcer les connaissances relatives à l’aléa érosion, ainsi qu’à son impact sur les côtes sableuses et les enjeux côtiers. Ce processus d’érosion côtière est ainsi étudié dans ses diverses dimensions temporelles. L’analyse porte sur ses dynamiques passées ; d’une part à long terme (depuis 1950), d’autre part à court terme à travers la mesure d’impacts d’évènements extrêmes tels que Lothar et Martin (1999) ou encore Xynthia (2010). La dimension prospective est également abordée via la projection du trait de côte, avec un intérêt particulier pour l’estimation des incertitudes induites par la démarche. Un indice de vulnérabilité côtière est également réalisé, remobilisant l’ensemble des résultats issus des démarches précédemment évoquées, et ce afin d’identifier les secteurs vulnérables en région et de mesurer l’exposition des enjeux face à l’aléa érosion.
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